Oh Gers ! dans mes veines coulent les eaux jaunes de ta Baïse
Dans ma chair se creuse tes sillons de terre ocre et brûlante
De tes murs de torchis qui craquellent au levant
Emanent mille parfums de paille clairsemées.
La fraicheur de tes sources aux carpes ensommeillées
Le vol bourdonnant d’une mouche d’été
Les caquets engourdis des poules après midi
Régulent doucement mon corps qui s’assoupit
Bernard Giry GENDRON
Commentaires